Pour une 3ème fois consécutive, la Fondation Asaal a été aux côtés du ministère – de la Culture et du Conseil de l’Entente pour le FESNAD où elle a : – habillé les danseurs – habillé et prise en charges les hôtesses.
Remise de jugements supplétifs
Le 9 juin 2018, une délégation de la Fondation Asaal a effectué une mission dans les cantons de Sanda Afohou, Sanda Kagbanda, Manga et Kabou pour une remise officielle des jugements supplétifs aux élèves, des kits de maternité aux dispensaires des quatre cantons et procédé à l’inauguration d’un forage couplé d’un château d’eau dans le canton de Kabou. Au total 1200 jugements supplétifs valant d’acte de naissance ont été remis aux élèves pour leur permettre de poursuivre en toute quiétude leur cursus scolaire.
L’association AWA lance officiellement ses activités à Bassar
La Fondation ASAAL, dans sa quête permanente de venir à bout de la pauvretéau Togo, a créé en juin 2018 l’association AWA, African Women Actions. Il s’agit pour la Fondation dirigée par Mme Abira BONFOH de trouver la meilleure formule pour rapprocher et organiser les femmes togolaises malgré leurs diversités culturelles, religieuses, voire politiques, afin de les impliquer davantage dans le développement socio-économique de leur pays. Quelques semaines seulement après sa création, les femmes des différentes régions du pays, informées et convaincues du message véhiculé et des objectifs poursuivis par AWA, y ont massivement adhéré. Dans le but d’expliquer à ses milliers de membres, le fonctionnement de l’association, d’une part, de présenter ses structures locales, d’autre part etsurtout de donner des orientations, la direction a organisé ce vendredi 24 août 2018 un grand rassemblement à Bassar, chef-lieu de la préfecture de Bassar. Au cours de cette manifestation grandiose aux allures de retrouvaille et de fête en famille, les délégations venues de plusieurs préfectures ont été entretenues sur les fondements de l’Association, ses priorités et ses objectifs. Pour Mme Abira BONFOH, la présidente, «AWA est une association apolitique et d’aucune connotation religieuse, qui regroupe toutes les femmes sur toute l’étendue du territoire nationaldans le but principal de lutter pour notre épanouissement et le développement de nos milieux respectifs.Au-delà, vu votre enthousiasme et votre dévouement, elle doit devenir désormais notre identité. Car, nous serons plus unies en ayant un objectif commun et unique : le développement de notre pays.» Consciente de la situation précaire et de manque de moyens financiers accru de ses membres pour démarrer des activités génératrices de revenus, l’association a mis à la disposition de ses braves femmes plusieurs matériels destinés aux magasins de stockage de l’association pour certains où les groupements de femmes viendront les emprunter gratuitement pour leurs besoins, et offerts directement aux groupements adhérents pour d’autres, ces lots de matériels sont composés pour l’essentiel de : – 100 machines à coudre – 75 séchoirs à cheveux sur pied – 105 brouettes – 1000 coupe-coupe – 500 houes – 150 poubelles – 7000 éventails distribués – 2 motos tricycles – 5 moulins à soja – 5 moulins à manioc – 2 moulins à maïs – 10 bâches pour agriculture – 50 bassines pour griller le gari… ; sans toutefois oublier les dons immobiliers. A la fin de la cérémonie, un repas convivial a été offert à l’ensemble des populations présentes. Pour ce faire, des plats, des verres, des fourchettes et des couteaux jetables ont été offerts pour prendre les entrées, les suites composées de riz mélangé d’haricot (watché), du riz au gras avec viande de bœuf et boire du vin, des boissons locales, de la bière et des soft. Egalement, 2.000 petites bouteilles d’eau, 60.000 « pure water » et 19.000 sandwichs ont été distribués. Le coût global de cette opération s’élève à 55.678.790 F.Cfa entièrement pris en charge par la Fondation ASAAL avec l’appui de certains partenaires. A la fin de la cérémonie, la présidente, dans un mot d’au revoir et de rendez-vous pris pour très prochainement, a convié les membres à redoubler d’effort pour sortir leur milieu de la pauvreté par leur travail, leur implication quotidienne dans les projets de développement et par l’éducation de leur progéniture. Du côté des membres de l’association, la satisfaction était totale. «Nous sommes venues ici pour écouter le message des dirigeantes de notre association. Ce que nous avons entendu et vu dépassent nos attentes, parce que, plusieurs associations nous ont réunies, mais nous n’avons jamais eu des choses aussi concrètes qui nous concernent directement et pouvant nous aider. Nous pensons que si les appuis nous parvenaient de la même manière, nous sortirons de notre état de précarité.» a dit Mme Kafui K., ménagère venue de Kara.