“Reine des Sciences & Technologies” édition 2024
Liste de couronnement des lauréates
Mlle AKOTI Marie-Sophie 1ʳᵉ Duchesse Prix reçu 3 000 000 FCFA |
Mlle KOMOU Marie Lucie Reine Prix reçu 5 000 000 FCFA |
Mlle KUMAH Godwill Carole 2ᵉ Duchesse Prix reçu 2 000 000 FCFA |
Les 12 autres lauréates ont reçu chacune 500 000 FCFA soit 762 Euros.
Un compte épargne a été ouvert à chacune des lauréates par la fondation Asaal. Les montants ont été déposés sur chaque compte bloqué. Chaque lauréate pourra rentrer en possession dudit montant seulement à l’obtention du baccalauréat. Ceci pour leur permettre de bien démarrer leurs études universitaires.
Liste de couronnement des lauréates
CLASSEMENT | LAUREATE | PROVENANCE |
Reine | KOMOU Marie Lucie | Kara |
Duchesse 1 | AKOTI Marie-Sophie | Atakpamé |
Duchesse 2 | KUMAH Godwin Carole | Atakpamé |
Finaliste | NAPO Sakinatou | Lomé |
Finaliste | TCHAKALA Moufida | Lomé |
Finaliste | KARAN Blessing | Lomé |
Finaliste | BARANDAO Lauriane | Langabou |
Finaliste | MAGNI Abiré Olivia | Sokodé |
Finaliste | KOUMBOUNI Yendouboame | Sokodé |
Finaliste | HEMOU Claire | Atakpamé |
Finaliste | TANDAOU Florence | Kara |
Finaliste | GANTIN Michelle | Kara |
Finaliste | GAZERE Yendoutroume | Dapaong |
Finaliste | BELEI Essoyomanda | Dapaong |
Finaliste | KANTCHOA DJINY Claire | Dapaong |
Les candidates doivent:
• Être de sexe féminin et de nationalité togolaise
• Avoir obtenu son BEPC pendant l'année académique 2023-2024 au Togo
• Avoir eu une moyenne supérieure ou égale à 15/20 dans les matières scientifiques et technologiques au BEPC et en classe
• Avoir passé le BEPC une seule fois
• Fournir une copie légalisée du relevé de note du BEPC
• Fournir une pièce justificative d'identité (CNI ou carte scolaire)
• Avoir l'accord parental (lettre d'accord)
• Avoir au plus 16 ans au moment du concours
• Fournir une lettre de motivation dans la carrière scientifique.
Depuis la déclaration d’Addis-Abeba de 2007 sur la science, la technologie et la recherche scientifique pour le développement, l’Union Africaine a donné le ton d’une dynamique de promotion des STEM en Afrique. Cela a été confirmé par la production d’objectifs inscrits à l’agenda 2063 de l’organisation, mais il est déconcertant de poser le constat de l’immensité des défis qui restent encore à relever. Ces défis sont surtout liés à l’abandon des filières scientifiques dans de nombreuses contrées africaines, généralement les plus reculées, du fait de l’asymétrie des connaissances et supports de renforcement des capacités malgré la pénétration du téléphone, à minima, ainsi que les usages multiples qui en résultent.
Le constat le plus alarmant concerne les jeunes filles qui figurent en tête de liste des rétifs aux études scientifiques. Plus alarmant encore, ce constat n’est que la partie prenante d’une dynamique plus vaste, car dans l’enseignement secondaire, seuls 41 % des élèves d’une cohorte achèvent le premier cycle, et 23 % seulement achèvent le deuxième cycle. Pire, en 2019, le pourcentage moyen d’enseignants qualifiés par pays, en Afrique, était de 78 % dans l’enseignement préprimaire, 89 % au niveau primaire et 80 % dans le secondaire. Cette situation met gravement en péril la qualité globale de l’apprentissage.
Les objectifs de développement 4 et 5 nous appellent respectivement à garantir une éducation inclusive et de qualité pour tous, et à parvenir à l’égalité des sexes tout en émancipant toutes les femmes et les filles. Cela est d’autant plus important que dans le monde, les femmes ne représentent que 35% des étudiants qui poursuivent leurs études dans les filières STEM, sachant qu’elles ne sont que 29% dans la communauté mondiale des chercheurs. C’est dire l’immensité du gap qu’il faut encore combler. Quel meilleur moyen que la promotion des STEM à destination des jeunes filles ?
Fort de ce qui précède, il importe de pousser plus loin le bouchon de l’analyse en plongeant dans les arcanes locaux pour constater que les challenges et les efforts qui se déploient à l’échelle de multiples pays africains sont principalement le fait d’acteurs internationaux, pour à la fois produire des connaissances, accompagner la mise en place de cadres juridiques, soutenir l’évolution des systèmes éducatifs, mobiliser la participation de la société civile et œuvrer à plus d’égalité. Cela est nécessaire et même fondamental parce qu’il est possible de lire à la page 35 du Plan Sectoriel de l’Éducation 2020-2030 du Togo que les formations en sciences de la santé, sciences de la vie et de la terre, sciences physiques, mathématiques, statistiques, etc. regroupent 16% des étudiants et que les formations techniques rassemblent 6% des effectifs. Cela nous fait au total 22%. Un chiffre bien maigre quand on sait le pouvoir transformateur des sciences pour nos sociétés.
De cet état de fait alarmant, on en vient à une réalité plus accablante. En effet, dans ce même document, on apprend que selon le chiffrage du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour l’année académique 2016-2017, les proportions des étudiantes dans les filières scientifiques étaient de 14,3% au Centre d’excellence régionale sur les sciences aviaires, 10.5% au Centre d’informatique et de calcul, 7,5% à l’École des assistants médicaux et 4,9% à l’école nationale supérieure d’ingénieurs, pour ne citer que ces exemples. Dans le même temps on relevait 54.2% à la Faculté de droit, 51.6% à la Faculté des lettres, langues et arts, et 67.4% à l’Institut des sciences de l’éducation.
C’est ici que le concours national « Reine des Sciences & Technologies » prend du sens et de la substance pour tracer les chemins de traverse d’une mobilisation plus accrue des filles en sciences. Pour ce faire, l’initiative accueille une quinzaine de filles sélectionnées avec exigence sur toute l’étendue du territoire togolais, à raison de trois par région, pour les former et les préparer à des évaluations écrites, orales, pratiques, et d’ambition, afin de désigner parmi elles l’icône qui incarnera l’esprit de l’évènement, mais plus encore, les possibles des filles en sciences au Togo pour l’année 2023.
Comme dans la plupart des pays au monde, le Togo n’échappe pas au constat selon lequel les filières et les itinéraires scientifiques sont très peu empruntés par les jeunes filles. Ce qui justifie le faible taux de jeunes filles qui s’orientent vers les études supérieures scientifiques, technologiques. En dépit de l’intérêt et la place de choix que cette préoccupation revêt dans les campagnes et programmes menés par les États et soutenus par les bailleurs de fond, le potentiel des jeunes filles dans ces domaines n’est pas encore valorisé du fait de certaines pesanteurs. Il appartient aux bonnes volontés ayant conscience du fossé de promouvoir des actions de stimulus qui complètent et accompagnent les efforts déjà louables des gouvernements. Ainsi dans cet élan de promotion, la Fondation Asaal, a décidé, par des approches incitatives, d’encourager les jeunes filles à embrasser le domaine des sciences et technologies à travers un concours national ouvert, dénommé « Reine des Sciences & Technologies du Togo» .
Objectif général
Le concours « Reine des Sciences & Technologies du Togo » est l’une des composantes du projet éducatif de la fondation Asaal. Il s’inscrit dans le cadre des compétitions et concours d’excellence déjà organisés par ladite Fondation.
Le présent concours a pour objectifs d’inciter les participantes à la confiance en soi, à la persévérance et à la vision en les encourageant à accomplir des rêves de réalisations exceptionnelles dans leur parcours scolaire. Les lauréates du concours se verront attribuer un prix ayant une importante valeur matérielle et morale, sous la forme de bourses d’études ainsi que d’autres gratifications offertes par les sponsors telles que les voyages d’immersion dans les laboratoires, écoles ou pays. Ainsi, Le projet va repérer les élèves les plus compétentes et talentueuses en vue de poursuivre leurs études supérieures jusqu’au plus haut niveau académique spécialement dans les domaines de l’innovation, la science et la technologie.
Objectifs spécifiques
Au-delà de l’aspect moral et financier, C’est aussi l’occasion de susciter l’intérêt des jeunes filles et adolescentes dans les disciplines scientifiques, de favoriser leur orientation vers les filières et des carrières scientifiques. Ce projet permettra à la longue de combler davantage l’écart entre les hommes et les femmes dans le domaine des sciences et technologies. En fin ce projet reste un excellent moyen de promotion active de l’équité et de l’égalité des genres.
Le jury du concours sera présidé par un(e) président(e) qui aura pour mission :
- La composition du jury et cooptation
- L'actualisation et l'adaptation de la grille d’évaluation
- La gestion des étapes d’évaluation et de compilation des résultats
- L'élaboration des Grilles d’évaluation
- L'animation des épreuves orales
- L'évaluation globale
- La proclamation des résultats
Le commissariat sera assuré par un Commissaire neutre et intègre qui veillera à :
- La mise en place des procédures, planification, assurance qualité, intégrité, confidentialité
- La grille de conformité administrative et d’éligibilité des dossiers
- Aux conflit d’intérêts et à l'éthique
- La supervision
- La séparation des fonctions/ pouvoirs, règles de fonctionnement du Jury, des évaluations…
Le rôle de l'Huissier de justice :
- Contrôle du respect des engagements
- Respect des procédures
- Communication
- Réception des contestations
22 Juillet au 07 septembre 2024
Inscription en ligne sur www.fondationasaal.com
Septembre 2024
Étude des dossiers de candidature
20 septembre 2024
Proclamation de la liste des 15 lauréates retenues pour participer à Lomé, au test écrit et oral
Septembre/ Octobre 2024
- Écrit et Interview
- Cérémonie officielle de remise de prix
- Couronnement
NB : Les tests écrits et oraux se dérouleront à Lomé. La Fondation Asaal aura à sa charge la logistique y afférente.
Les épreuves des tests écrits et oraux sont les suivantes :
- Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)
- Physiques, Chimie et Technologies (PCT)
- Mathématiques
- Anglais
- Culture Générale
NB : Cette liste n'est pas exhaustive.
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